Protohistoire
Les premières populations de la Préhistoire ont trouvé dans cette région les conditions favorables à leur implantation et à leur développement. Les eaux de la mer, du fleuve et des étangs ont offert aux hommes d’abondantes ressources de nourriture. Les campements et villages étaient construits en bordure de l’eau mais aussi sur les riches plaines alluvionnaires.
Les habitats côtiers protégés par le cône volcanique du Mont St-Loup permettaient aux populations de pratiquer la pêche. Les étangs navigables et le delta facilitaient la pénétration des terres vers l’intérieur, favorisant ainsi les échanges entre la côte et l’arrière-pays.
Les premiers prospecteurs grecs, phéniciens ou étrusques ayant abordé nos côtes, dans le courant de la deuxième moitié du VIIème siècle av. J.-C., ont saisi l'occasion d'établir des contacts durables avec des indigènes qui entretenaient, à leur tour, des échanges avec l'intérieur du continent, d'où provenaient principalement étain et bronze, matières premières coûteuses et très recherchées. Ce sont sans doute les débuts de ces relations qu'illustrent les premières importations méditerranéennes de la zone d'Agde.
Le Paléolithique est faiblement représenté au musée, les âges du Bronze et du Fer le sont plus grâce notamment aux sites de Montpenèdre, de la Motte et des bronzes de Rochelongue, dont les collections sont ici exposées. Un mobilier archéologique composé d’outils, de parures et de céramiques et provenant de plusieurs sites regroupés en trois points principaux : le fleuve Hérault, l’étang de Thau et la côte marine.