Exposition - Tromelin, l'île aux esclaves oubliés
Tromelin, l’île aux esclaves oubliés
Dans la continuité de la Jeanne-Elisabeth, le Musée de l’Ephèbe et d'archéologie sous-marine propose de faire connaître une page de l’Histoire du 18ème siècle : celle de l’Île aux esclaves oubliés.
Exposition archéologique
Du 19 mai au 25 septembre 2021 (sauf dimanche et lundi)
Galerie du patrimoine, Office du Tourisme d’Agde
Entrée libre, dans le respect des consignes sanitaires
Journée inaugurale le samedi 22 mai, de 9h à 12h et de 14h à 18h, en présence de :
Max Guerout, archéologue et directeur des opérations, Groupe de Recherche en Archéologie Navale (GRAN).
Visites guidées possibles
Renseignements au 04 67 94 69 66 ou 04 67 94 69 69
Cliquer ici pour en savoir plus sur la programmation culturelle autour de l'exposition.
Parti de Bayonne le 17 novembre 1760, l’Utile, un navire de la Compagnie française des Indes orientales, s’échoue le 31 juillet 1761 sur l’île de Sable (aujourd’hui île Tromelin), un îlot désert de 1 km² au large de Madagascar. Il transporte 160 esclaves malgaches achetés en fraude, destinés à être vendus à l’île de France (l’Île Maurice actuelle). L’équipage regagne Madagascar sur une embarcation de fortune, laissant 80 esclaves sur l’île, avec la promesse de venir bientôt les rechercher.
Ce n’est que quinze ans plus tard, le 29 novembre 1776, que la Dauphine, placée sous le commandement de Tromelin approche l’île. Les esclaves survivants, sept femmes et un enfant de huit mois, sont sauvés.
À travers le naufrage et la survie des rescapés de l’Utile, c’est un pan de l’histoire maritime et la question de la traite et de l’esclavage qui sont abordés. Cette exposition présente les résultats des 7 années de fouilles archéologiques (terrestres et sous-marines), du Groupe de recherche en archéologie navale (GRAN) et de l’Institut national de recherches archéologiques préventives (INRAP) aux abords de l’île.
« Tromelin, l’île aux esclaves oubliés », exposition itinérante, a déjà été présentée dans de multiples lieux à travers toute la France avec une scénographie commune mais adaptée aux lieux d’accueil.
Elle se structure sous la forme de 7 séquences composées d’un ensemble de 18 panneaux, 3 installations numériques, d’une maquette et de 5 vitrines présentant un ensemble de fac-similés d’objets issus des fouilles archéologiques réalisées.