CYCLE DE CONFÉRENCES AU MUSÉE DE L'ÉPHÈBE. 

 

• Entrée libre
• Place limitées
• Réservation conseillée au : 04 67 94 69 60

 

VENDREDI 3 MARS • 15H00 > 17H30
Journée de communication sur l'archéologie
« L'actualité de l'archéologie dans l'Agadès »  
Le service archéologie de la Communauté d'Agglomération Hérault Méditerranée, l'association IBIS et le Musée de l'Éphèbe proposent une présentation de l'actualité des fouilles archéologiques sous-marines avec, l'évocation de la Motte II et les prospections inventaires dans l'Hérault. Fabrice Laurent - responsable d'opération association IBIS présentera La Motte II, un habitat de l'âge du Bronze et un aménagement fluvial de l'Antiquité - XVIIIe- IIe siècle av. J.-C. François Baisse - responsable d'opération association IBIS et Céline Gomez Pardies - présenteront les premiers résultats d'une campagne de prospections inventaires dans l'Hérault.

LE VENDREDI 17 MARS • 18H00
CYCLE DE CONFÉRENCES « LES TECHNIQUES ANTIQUES »
« Le bronze »
Par Marion Audoly, Conservatrice du Patrimoine et Directrice des musées et du patrimoine de la Ville d'Agde, et Olivier Chambon, Responsable d'unité régie des œuvres / expositions du Musée de l'Éphèbe.
Le musée de l'Éphèbe a la particularité de posséder dans ses collections trois statues en bronze de la période antique : Alexandre le Grand dit « l'Éphèbe d'Agde », l'Éros, et le pseudo-Césarion ou Enfant royal. Rarement conservées, car en général refondues, ces œuvres d'art exceptionnelles ont toutes été réalisées selon la technique de la fonte à la cire perdue. Déjà connue dans l'Égypte ancienne, cette technique nécessitait une fabrication en plusieurs parties dans différents moules. A travers l'exemple de la statuaire en bronze du musée de l'Éphèbe, vous découvrirez toutes les étapes de ce travail du bronze : coulée, soudure, martelage, polissage...

LE VENDREDI 31 MARS • 18H00
« Les amphores »
Par Fabrice Bigot, responsable d'opération archéologique. Les recherches menées ces dernières décennies par les archéologues sur les amphores ont permis de rassembler de nombreuses données sur la production et le commerce de ces contenants destinés au transport de vin, d'huile, de sauces et de salaisons de poissons. Pour la Narbonnaise, les travaux récents ont remis en lumière le rôle prépondérant du littoral, des ports maritimes et fluviaux, non seulement dans la diffusion mais aussi dans la production de ces objets qui commercialisent le vin régional dans tout l'Empire Romain.

LE VENDREDI 14 AVRIL • 18H00
« La mosaïque »
Par Marion Audoly, Conservatrice du Patrimoine et Directrice des musées et du patrimoine de la Ville d'Agde.
L'étude des mosaïques antiques a souvent porté sur le décor, l'iconographie et les mythes qu'elles représentent. Or, l'histoire de la mosaïque est longue et présente des techniques très variées. Apartir des années 1970, les observations des restaurateurs et des archéologues ont permis de développer en 2003 d'un exemple d'emblema, c'est-à-dire de « tableau » amovible et transportable, aujourd'hui conservé au musée de l'Ephèbe, permet également de faire le lien avec les textes antiques pour l'étude de ces techniques.

LE VENDREDI 28 AVRIL • 18H00
« L'architecture navale »
Par Marie-Pierre Jézégou, ingénieure d'études au Département des Recherches Archéologiques Subaquatiques et Sous-marines, (DRASSM), en charge de la valorisations des biens culturels maritimes du littoral du Languedoc-Rousillon. « La mer le plus riche musée du monde » Cette expression de l'archéologue français Salomon Reinach en 1928 ne s'est jamais démentie. Dès l'aube de l'humanité, l'homme s'est lancé à la conquête des mers et de cette fréquentation maritime intense, dans une mer fermée, résultent de nombreux naufrages. Durant ces cinquante dernières années, l'archéologie sous-marine a envoyé aux oubliettes l'image d'Epinal du Romain terrien avant tout, soldat ou agriculteur, pour laisser la place à un homme tourné vers la mer, commerçant, marin ou charpentier de marine, soucieux de disposer de navires aux qualités nautiques irréprochables.